Histoire et revue de presse à travers les âges
La mémoire du cinéma de la Chapelle Basse-Mer, de l’association, des bénévoles
.
Avant propos
Je vous parle d’un temps…
D’un temps pas forcément si vieux, où parler du Cinéma Jacques DEMY de Divatte sur Loire à quelqu’un lui aurait laissé un grand point d’interrogation dans le regard : “Connais pas !”. Mais si on lui avait demandé où se trouvait le Jeanne d’Arc à la Chapelle-Basse-Mer, alors là : “A coté du stade, en face de la salle des fêtes !”
Depuis de nombreuses années, Nadine, une bénévole du cinéma, archive consciencieusement les coupures de journaux concernant notre cinéma, dans un cahier. Il y a dans ces articles des photos et des textes qui constituent donc la mémoire de l’association. Etant moi-même bénévole à Jacques DEMY, et m’occupant de la vie du site, j’ai pensé que cela pourrait intéresser certains de connaître l’histoire et la vie de ce cinéma. Je vous présente donc un extrait de ces archives, ainsi qu’un condensé de l’histoire du cinéma.
Pierre Saunière, bénévole projectionniste

Comme beaucoup de cinémas en France à cette époque, c’est d’abord par le patronage paroissial que les premières projections de films vont se faire
En effet, les salles de patronage cherchent des moyens d’occuper la jeunesse tout en la formant
Pour comprendre l’histoire de notre cinéma, il faut remonter 1908, avec l’inauguration d’une salle de patronage à la Chapelle-Basse-Mer, rue des Gringalets (l’actuelle rue du stade).
C’est une société créée et gérée par la paroisse, et dont les buts sont :
– les séances récréatives
– les excursions études
– les conférences
– les formations physiques, intellectuelles et morales de ses adhérents
– le théâtre
Puis rentreront au fil des années la musique et le football dans l’association.
En 1927, l’évêché crée une association loi 1901, gérée par des bénévoles, le nom de cette association est “Société Jeanne d’Arc d’éducation populaire”,

Cachet se l’association

Dépot des statuts de 1927


A partir du 10 janvier 1946, le cinéma vient s’ajouter à ces activités.
Résumé historique, du cinéma Jeanne d’Arc à Jacques DEMY
1946 : démarrage de l’activité cinéma, sous la présidence de M. Ferdinand DOUILLARD,avec un projecteur 16 mm et une distribution sélectionnée…
Puis en 1956, l’installation cinématographique est entièrement modernisée, et la salle est refaite. Elle sera à nouveau refaite totalement en 1963.
En 1965, le groupe sportif décide de se séparer et de constituer une société indépendante. En 1967, c’est au tour du groupe musical de se séparer de la société Jeanne d’Arc. Le cinéma prenant une grande importance dans la société, le rapport d’activité lui a été entièrement consacré en 1969.
En 1970, le cinéma connait quelques difficultés financières dues aux dettes contractées pour les travaux et à la baisse de fréquentation de la salle.
A partir de 1980, le cinéma est sur le point de baisser le rideau car la baisse des entrées est catastrophique (4000 par an).
En 1983, c’est la création d’une nouvelle société : la société Jeanne d’Arc n’est plus qu’un cinéma.
Toujours en 1983, augmentation des entrées de 2822 en un an. Puis en 1984, les entrées sont en très nette augmentation (10222)
En 1985, c’est l’essai de passage de 2 films par week-end.
En 1994, la mairie achète les murs du cinéma, le nom “Jeanne d’Arc” est remplacé par celui de “Jacques DEMY” et la façade est repeinte à son image.
En 2006, la salle et le hall sont entièrement refaits. C’est l’état actuel de l’espace Jacques DEMY, qui accueille à la fois le théâtre du point rouge et notre cinéma.
La salle est rénovée en 1963
De octobre 63 à décembre de la même année, la salle est entièrement rénovée
Du bois au confortable skaï
Changement des claquettes (sièges) en bois et de bancs par des fauteuils en skaï rouge
Des revêtements muraux en moquette rouge et en tissu plissé gris

Programme du 2ème trimestre 1962…

1966 : passage au 35 mm
Du 16 mm au 35 mm…
Jusqu’à cette date, le cinéma avait un équipement assez simple (comme beaucoup de patronages à cette époque) puisqu’il utilisait un projecteur 16 mm sonore, dans une salle sommairement équipée d’une cabine en bois placée dans la salle elle-même
2 appareils sonores Cinemeccanica 35 mm type Victoria IV/E avec lanterne Xénon sont rachetés au cinéma Apollo de Nantes. Ils tourneront jusqu’en 1999, ce sont ceux que vous pouvez encore voir aujourd’hui dans le hall.

1982 : les bénévoles mettent la main à la pâte
Réfection du hall
Placo, peintures, plusieurs bénévoles retroussent leurs manches afin d’améliorer l’accueil du hall.


Ci-dessous, un voyage dans le temps à partir de coupures de journaux
Ces coupures de presse constituent une partie de la mémoire de notre cinéma, ce média permet un simple partage de ces documents à l’attention des bénévoles, anciens ou actuels. Ils proviennent pour la plupart des journaux locaux : Ouest-France, Presse-Océan, L’Hebdo. L’origine est citée lorsqu’elle est mentionnée (manuscrite sur le document).
Septembre 1988 – A nouveau des travaux ont été effectués
La salle Jeanne d’Arc est rénovée par des bénévoles
Ne disposant pas de photos plus anciennes (mais si vous en avez, prenez contact avec moi), nous commençons la revue de presse en 1988
L’espace Jacques DEMY n’existe pas encore, la salle est propriété de l’évéché
Comme mentionné plus haut dans l’historique du cinéma, c’est en 1994 que la mairie rachètera la salle.

Mars 1991 : un nouveau président
“Robert MORICE élu président du Jeanne d’Arc”
A l’issue de l’assemblée Générale, Robert MORICE remplace donc Michel GRIVARD, après 12 années de présidence
.

1991 : deux avant-premières de choix !
“La reine blanche” et “Jacquot de Nantes”
Tournés pendant l’été 1990 en même temps à Nantes, avec des moyens inégaux mais pour des résultats de même valeur, ces deux films, qui sortent à peu près en même temps, ont pu passer en avant-première au Jeanne d’Arc
L’article ci-contre mentionne également la sortie annuelle du cinéma, cette fois-ci au Croisic.
Les sorties de l’association
Dans la vie d’une association, la sortie annuelle (aujourd’hui tous les deux ans) est l’occasion d’une journée sympathique passée dans un autre cadre. C’est souvent l’une des équipes qui organise – en gardant le secret pour un effet de surprise – la sortie.
C’est donc souvent l’occasion d’un article dans le journal, qui en profite pour parler de la programmation du moment.

1993
Une remise de deux médailles du mérite cinématographique
Article sur un compte-rendu d’Assemblée Générale de l’association, avec 2 médaillés.

Octobre 1993
Forte augmentation de la fréquentation du cinéma : + 25% cette année
Depuis 1992 en effet, à peu près tous les cinémas de France étaient en perte de vitesse. On comprend le Jeanne d’Arc d’être fier de sa spectaculaire remontée !

Novembre 1993
A bonne programmation, bonne fréquentation…
On l’a vu plus haut, la fréquentation d’un cinéma dépend d’un nombre de facteurs assez variable, dont bien sûr la qualité des films programmés. En novembre 1993, on peut voir que les sorties de “grands” films vont remplir notre salle sans problème.

1994 : le Jeanne d’Arc devient Cinéma Jacques DEMY
Inauguration du cinéma, et fresque sur la façade
La salle est inaugurée avec la projection de 2 films de Jacques DEMY : “Une chambre en ville” et “Le sabotier du Val de Loire”, et puis bien sûr “Jacquot de Nantes” d’Agnès Varda.

1995 : comme tous les ans, préparation du festival
Etat des lieux…
Certes le cinéma a été racheté par la mairie, mais observez-bien sol et murs, mobilier, quelques améliorations s’imposent.


Mars 1996
L’arrivée du son Dolby™
La qualité du son, au cinéma, c’est aussi important que la qualité de l’image. Et en matière de son, le passage en son Dolby marque une étape importante dans la vie d’un cinéma. En lisant l’article de plus près, on y lit le recrutement d’une future présidente de l’association.

1998 : le Cinéma Jacques DEMY fait sa rentrée
35 bénévoles, un nouveau programme
Après un bonne fréquentation en juillet, c’est parti pour une nouvelle année

1999 équipement et inauguration de nouveaux appareils
Achat d’un 35 mm Victoria 5 avec dérouleur
– Fin de la projection via deux projecteurs !

Le travail du projectionniste se modifie
S’il faut monter en 1 seule bobine le film qui arrive en plusieurs bobines (et donc le démonter en fin de la dernière projection…), en revanche diverses sécurités automatiques permettent au projectionniste d’être dans la salle lors de la projection.
Ci-contre, l’installation du Victoria V, avec le rack son Dolby, mais pas encore le son DTS ni le surround, ça viendra plus tard…

Mars 2002
Bilan d’un festival
Comme chaque année, le cinéma organise son festival d’hiver. 3 films étaient au programme, pour un bilan très positif
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Après 10 ans de présidence, Dominique Douillard laisse la présidence à Anne-Françoise Pilet, et présente le projet des travaux
La salle va être entièrement rénovée par un important projet de travaux, à partir d’octobre 2005. Elle fermera pendant 6 mois, le hall et la salle sont refaits à neuf. C’est la salle telle que vous la connaissez aujourd’hui.

Avril 2005
Des travaux pour 6 mois, et, au passage, le journal parait en couleur…
La salle va fermer donc pour 6 mois, un petit article ne nuit pas pour maintenir malgré les travaux une présence dans l’esprit des spectateurs. Dominique Douillard assure le suivi de ces travaux, dont il décrit l’urgence et l’état de vétusté de l’ancien local…

Décembre 2005 : fermeture pour travaux
Comme annoncé depuis plusieurs mois, la salle va fermer ses portes pour travaux
Cette fois-ci, c’est la bonne date (plusieurs fois repoussée), la mairie commence les travaux.
L’équipe du bureau profite de l’article dans le journal pour présenter les futures nouveautés dans le hall, et faire la promotion auprès des communes avoisinantes.


Janvier 2006
Une dernière séance, mais pas LA dernière séance…
Un nouvel article sur notre salle, un point sur les travaux avec le maire et l’équipe municipale, et l’annonce de la prochaine ré-ouverture de la salle, après réfection totale.

Février à septembre 2006
La salle est remise à neuf, entièrement, ainsi que le parvis
La salle est modifiée du sol au plafond. L’inclinaison de la salle augmente, est tapissé d’une moquette, tandis que le plafond est réalisé en arrondi afin de donner une excellente acoustique. L’écran est agrandi et mis aux normes, la salle peut ainsi accueillir 171 personnes
Le bar, le hall, les sanitaires sont totalement refaits, le sol du hall a un parquet + carrelage neuf


Pose des pavés
Installation des sièges
2006 AG et ré-ouverture
AG en avril, réouverture après travaux en septembre
Les travaux sont en cours pendant les 6 premiers mois, puis l’association va pouvoir reprendre son fonctionnement normal. On peut noter la recherche de bénévoles, car il n’y a plus que 39 personnes en 2006.

Janvier 2010
On prépare le futur festival
Le festival ayant lieu en février, le mois de janvier est bien occupé pour les bénévoles, un article dans le journal aidera à faire connaître notre festival annuel

Janvier 2010 et février
Un petit point sur le cinéma Jacques DEMY
Il est bon de faire un point, de rappeler l’histoire de ce cinéma (cette page internet en est une preuve…), Anne-Françoise, la présidente de l’association qui gère le cinéma fait donc un point autant sur le positionnement de la salle sur la commune que sur la fréquentation de l’année passée. L’historique de la salle n’est pas oubliée, où l’on y apprend l’apparition du cinémascope en 1956.
A ce propos, les deux appareils 35 mm qui sont exposés dans le hall sont les deux appareils qui servaient jadis en projection du temps de la salle Jeanne d’Arc. Ils avaient été achetés d’occasion au cinéma Appolo de Nantes.

Novembre 2013
Cinéma Jacques DEMY reçoit un réalisateur
Notre salle étant Art et Essai, nous organisons plusieurs fois par an des animations autout d’un film. Ce soir-là, nous recevions un réalisateur, Robert COUDRAY, ainsi qu’un acteur chapelain bien connu de tous : Christophe HAMON, pour une soirée pleine de poésie.
Pour la petite histoire, le cinéma a organisé sa sortie annuelle 2 ans plus tard dans le superbe village où a été tourné et où vit Robert COUDRAY

Soirée débat autour du film ‘Les nouveaux chiens de garde’, mars 2012
Une projection suivie d’un débat, animé par plusieurs journalistes locaux

Festival ‘Demy Marathon’, thème sur le sport, mars 2012
Parmi de nombreux films, une magnifique projection du ‘Grand bleu’

Festival Carte blanche pour salles obscures
Les spectateurs ont choisi sur une liste les 5 films qu’ils préfèraient voir ou revoir

Soirée Halloween : 31 octobre 2012
2 films pour cette soirée Halloween

Mercredi 28 novembre : projection du film “Broadway”
projection du film “Broadway” suivi d’une discussion en présence de la réalisatrice Judith JOSSO

Février 2014
A nouvelle année, nouveau festival !
2014 suit les traditions : un nouveau festival se prépare activement, les bénévoles sont à pied d’œuvre. Plusieurs activités sont activement préparées, dont un défilé de mode avant la séance de “Yves Saint-Laurent.
Et puis revoir ou peut-être découvrir “Ben-Hur” en version restaurée sur grand écran en cinémascope, quel bonheur !

Février 2018
Présentation du festival annuel !
Une désormais traditionnelle réunion de présentation du festival 2018, avec les bénévoles qui travaillent et ont travaillés sur le projet…

Avril 2018
Un ciné-débat qui attirera un grand nombre de spectateurs
Le sujet de ce ciné-débat est d’une actualité assez chaude encore, et la qualité du documentaire et des différents intervenants assureront une nouvelle belle soirée à Jacques DEMY.

Mai 2018
Un nouveau ciné-débat, sur le sucre
Après le film Sugarland, débat et dégustations (peu sucrée…)

Septembre 2019
Demy fête sa rentrée en musique
Demy fête sa rentrée avec comme sujet la musique !

Octobre 2019
Le cinéma lance sa première nuit du cinéma
4 films, une avant première, pour une soirée qui se termine à 2 heures du matin


Juin 2020
Premier confinement COVID 19 de mars/avril mai
L’année 2020 devait démarrer avec nos festivités habituelles : notre festival, qui devait juste suivre la période de représentation du théâtre : le Covid 19 fait son apparition et se développe et se répand rapidement, obligeant le gouvernement à imposer une fermeture du jour au lendemain d’à peu près tout.
Après 3 mois de confinement total, le cinéma ré-ouvre fin juin

Août 2020
Et si on se rattrapait pendant la période des vacances ?
Pour la première année, le cinéma reste ouvert durant tout le mois d’aout.
Les cinéphiles étant restés sur leur faim, il est décidé, après concertation avec les bénévoles, de maintenir le cinéma ouvert tout l’été.

Octobre 2020
Projection du film Plogoff, lors d’une soirée débat en présence de la réalisatrice Nicole Le Garrec
Cette année, nous présentons un certain nombre de films du patrimoine ayant pour thème les luttes. Celui-ci est présenté par sa réalisatrice, 40 ans après son tournage. Plusieurs spectateurs viennent d’assez loin pour assister à sa présentation.

Festival reporté du 20 octobre au 2 novembre…
… mais qui sera brutalement arrêté par décision gouvernementale
Notre festival marchait au delà de nos espérances, le programme était excellent, la fréquentation bonne, plusieurs séances supplémentaires pour les foyers ados et enfants…
Le film “Billie” fermera prématurément, nous privant à nouveau, entre autres films, du fameux “Cinéma Paradiso” et de la visite de la cabine au public

Mars 2021
Rassemblement sur le parvis du cinéma le dimanche matin 14 mars, en protestation de la fermeture des salles et du désintérêt pour la culture du gouvernement

En mai 2021, enfin la ré-ouverture !
Après 6 longs mois de fermeture (confinement, couvre-feu), le cinéma va pouvoir reprendre progressivement
Oui, vraiment progressivement, car au début, le couvre feu restera en place, ce qui ne va pas vraiment favoriser la fréquentation
La programmation se refait petit à petit, les distributeurs étant assez frileux pour sortir les quelques 450 films en attente…

Novembre 2021
Après une reprise progressive, le cinéma est resté ouvert à nouveau cette année au mois d’août. Puis le rythme reprend avec l’organisation de ciné-débats
A l’occasion de la projection du film de François Ruffin, un ciné-débat a lieu après le film, en présence de deux invités

En décembre, un nouveau ciné-débat sur le film “A la vie”
Le témoignage d’une sage-femme pour le film
Le témoignage d’une sage-femme pour le film
Les témoignages de plusieurs sage-femmes de la région animeront le débat

Janvier 2022 Le film Animal de Cyril Dion fait l’objet d’un passionnant débat
L’association la Canopéée St Yo de St Julien de Concelles s’occupe d’organiser des rencontres entre agriculteur, associations, militant. La salle est bien remplie, le débat enrichissant

30/08/2023 Le cinéma Jacques-Demy fait sa rentrée
Après une pause estivale d’un mois, le cinéma Jacques-Demy ouvre de nouveau ses portes mercredi. Au programme de cette salle classée Art et essai, un florilège de films qui ont marqué l’été.
Les films Barbie, Mission impossible, Yannick et la palme d’or Cannes 2023, Anatomie d’une chute, feront partie de la sélection variée associant films grand public et films Art et essai dont plusieurs en VO. Nous mettons un point d’honneur à offrir une programmation pour tous »,
ajoute Anne-Françoise Pillet, du collectif de bénévoles.
Vitesse de croisière
Demy fait également la part belle aux enfants. La programmation mensuelle pour les 3-6 ans reprend le premier dimanche de septembre, avec un tarif préférentiel de 3 €, pour les parents et enfants.
Si le cinéma connaît une baisse générale de la fréquentation, Jacques-Demy assure avoir retrouvé une vitesse de croisière. Au niveau des entrées, fin juillet, nous retrouvons pratiquement le nombre d’entrées qu’en 2019, période avant le Covid et les années qui ont suivi. C’est encourageant »,
précise Anne Françoise Pillet.
Une programmation de ciné-débat est en cours et le cinéma annonce, d’ores et déjà, son festival du 25 octobre au 6 novembre. Le cinéma participera également à l’opération Octobre rose : Nous accueillerons Alexandra Juste, qui, après son cancer du sein, a effectué de très longs voyages à vélo. Elle viendra nous présenter un film racontant son périple.
La tarification reste inchangée : 4 € jusqu’à 26 ans et pour les plus de 65 ans et 4 € le lundi soir, 5 € pour les autres jours. Nous sommes l’un des cinémas les moins chers de Loire-Atlantique.
À partir du mercredi 30 août, 11, rue du Stade. Programme détaillé : www.cinema-la-chapelle-basse-mer.fr
12/10/2023 Alexandra Husta et sa revanche sur le cancer au cinéma Jacques-Demy
Vendredi 20 octobre, le cinéma Jacques-Demy de Divatte-sur-Loire (Loire-Atlantique) accueillera Alexandra Husta, globe-trotteuse touchée par le cancer du sein, pour la projection du film Adventures of Tata Alex.
Dans le cadre de la campagne de sensibilisation Octobre Rose, le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Lire (Loire-Atlantique) invite vendredi 20 octobre, à 20 h, Alexandra Husta pour un échange avec le public autour de la projection de son film Adventures of Tata Alex.
Après un cancer du sein en 2018, Alexandra Husta – alias Tata Alex – se lance un premier défi en solitaire et parcours en 2020, un tour de France de 5 200 km en trois mois, sur son vélo surnommé Jeannette, en hommage à sa grand-mère. En 2021, nouveau challenge, elle s’élance sur l’Eurovélo n° 6, de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) à la Roumanie. Un tour d’Europe qui lui fera traverser une quinzaine de pays durant près de cinq mois.
Le vélo comme thérapie
Puis en 2022, elle prend la direction de la Laponie et affiche 10 000 km au compteur de son fidèle vélo. « Ce vélo c’est ma thérapie, c’est l’effort physique qui permet de sentir son corps bien vivant », confie-t-elle
Pour cette jeune femme, le voyage s’inscrit comme une revanche, un défi à la maladie. De son périple en Europe, Tata Alex a fait un film qu’elle vient désormais présenter au public. « C’est un hymne à la vie. L’idée étant évidemment de sensibiliser mais surtout de parler d’après cancer, de rage de vivre et de détermination », explique l’aventurière.
Alexandra Husta a également écrit un livre éponyme. Elle y retrace son quotidien de globe-trotteuse, y décrit des paysages, mais il y est question aussi de courage, de résilience et beaucoup d’espoir. « Lors de cette soirée, la place sera à 5 € pour tous et la recette sera versée à une organisation se recherche contre le cancer », précisent les bénévoles du cinéma.
Vendredi 20 octobre, à 20 h 10, au cinéma Jacques Demy. Entrée 5 €.
12/10/2023 Alexandra Husta et sa revanche sur le cancer au cinéma Jacques-Demy,
Vendredi 20 octobre, le cinéma Jacques-Demy de Divatte-sur-Loire (Loire-Atlantique) accueillera Alexandra Husta, globe-trotteuse touchée par le cancer du sein, pour la projection du film Adventures of Tata Alex.
Dans le cadre de la campagne de sensibilisation Octobre Rose, le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Lire (Loire-Atlantique) invite vendredi 20 octobre, à 20 h, Alexandra Husta pour un échange avec le public autour de la projection de son film Adventures of Tata Alex.
Après un cancer du sein en 2018, Alexandra Husta – alias Tata Alex – se lance un premier défi en solitaire et parcours en 2020, un tour de France de 5 200 km en trois mois, sur son vélo surnommé Jeannette, en hommage à sa grand-mère. En 2021, nouveau challenge, elle s’élance sur l’Eurovélo n° 6, de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) à la Roumanie. Un tour d’Europe qui lui fera traverser une quinzaine de pays durant près de cinq mois.
Le vélo comme thérapie
Puis en 2022, elle prend la direction de la Laponie et affiche 10 000 km au compteur de son fidèle vélo. « Ce vélo c’est ma thérapie, c’est l’effort physique qui permet de sentir son corps bien vivant », confie-t-elle
Pour cette jeune femme, le voyage s’inscrit comme une revanche, un défi à la maladie. De son périple en Europe, Tata Alex a fait un film qu’elle vient désormais présenter au public. « C’est un hymne à la vie. L’idée étant évidemment de sensibiliser mais surtout de parler d’après cancer, de rage de vivre et de détermination », explique l’aventurière.
Alexandra Husta a également écrit un livre éponyme. Elle y retrace son quotidien de globe-trotteuse, y décrit des paysages, mais il y est question aussi de courage, de résilience et beaucoup d’espoir. « Lors de cette soirée, la place sera à 5 € pour tous et la recette sera versée à une organisation se recherche contre le cancer », précisent les bénévoles du cinéma.
Vendredi 20 octobre, à 20 h 10, au cinéma Jacques Demy. Entrée 5 €.

20/10/2023 Demy annonce son festival, du 25 octobre au 6 novembre à Divatte-sur-Loire
Avec un film chaque jour, le cinéma Jacques Demy annonce une belle programmation éclectique pour son festival, du mercredi 25 octobre au lundi 6 novembre, à Divatte-sur-Loire (Loire-Atlantique).
À Divatte-sur-Loire (Loire-Atlantique), le cinéma Jacques Demy organise, du mercredi 25 octobre au lundi 6 novembre, son festival Demy en fête. Pour cette vingt-septième édition, les bénévoles proposent une programmation renforcée et variée, avec quinze films pour tous publics.
Le cinéma promet de beaux moments cinématographiques : « Nous proposons en avant-première La passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung et nous accueillerons le réalisateur Jean-Loup Hubert, pour la remastérisation de son film Le grand chemin, qui avait été tourné non loin de là, à Rouans (Loire-Atlantique) en 1987 », précise Anne Françoise Pillet, membre du collectif de bénévoles du cinéma.
Scorsese, Besson, Allen…
Les spectateurs et spectatrices retrouveront également dans la riche programmation les derniers films de grands réalisateurs comme Killers of the Flower Moon, de Martin Scorsese, avec Leonardo Di Caprio et Robert de Niro. « Ce film de 3 h 27 sera proposé en version originale et en version française », souligne Anne Françoise Pillet. Il y aura aussi à l’affiche le film Dogman de Luc Besson, avec Caleb Landry Jones et Coup de chance, de Woody Allen, avec Lou de Laâge et Melvil Poupaud
Au programme aussi, de la comédie française avec entre autres, Nouveau Départ de Philippe Lefebvre, avec Franck Dubosc et Karin Viard, Bernadette de Léa Domenach, avec Catherine Deneuve et Denis Podalydès et aussi Une année difficile de Éric Toledano et Olivier Nakache, avec Pio Marmaï et Jonathan Cohen.
Quatre films d’animations pour les plus petits
Le cinéma Jacques Demy sait également faire la part belle aux petits et proposera quatre films animés dont La Pat’Patrouille : La super patrouille. A découvrir également, le documentaire We have a dream de Pascal Plisson, qui met en lumière des enfants du monde en situation de handicap, qui se battent pour l’égalité des chances.
Le hall du cinéma s’égayera avec des animations et pour les gourmands, « le stand de friandises montera en gamme avec une vente de pop-corn », s’amusent les bénévoles.
Du 25 octobre au 6 novembre, cinéma Jacques-Demy 11, rue du Stade. Programmation sur www.cinema-la-chapelle-basse-mer.fr. Une place gratuite pour un carnet d’abonnement acheté. Tarif plein : 5 € Tarif réduit : 4 €.

27/10/2023 Festival Demy en fête au cinéma de Divatte
Jusqu’au 6 novembre, le cinéma Jacques Demy organise son traditionnel festival Demy en fête. Films projetés chaque jour avec ventes de pop-corn, bonbons, bar et quelques animations. Notamment le samedi 4 novembre, à 20 h 10 aura lieu la projection du film Le grand chemin avec la présence du réalisateur Jean-Loup Hubert. Elle sera suivi d’un temps d’échange à la fin du film. Le dimanche 5 novembre, à 15 h 10 aura lieu l’avant-première du film La passion de Dodin Bouffant. Chaque film commence 20 minutes après le début de la séance.
Tarif plein : 5 €. Réduit : 4 € 11, rue du Stade- 44 450 La Chapelle-Basse-Mer, Divatte sur Loire Facebook : https://www.facebook.com/asso.jacquesdemy Site Internet : http://www.cinema-la-chapelle-basse-mer.fr/memo/index.php
08/11/2023 Le cinéaste Baptiste Deturche à l’affût des gallinacés de montagne
Il a fait le pari de réaliser en un an un documentaire animalier sur les tétras, lagopèdes, perdrix et gélinottes. Des images rares qu’il viendra présenter vendredi 10 novembre, au cinéma Jacques Demy, à Divatte-sur-Loire, dans le vignoble nantais (Loire-Atlantique).
Avec son film animalier Le Pari, Baptiste Deturche nous fait découvrir les galliformes, le nom scientifique donné aux gallinacés de montagne, qui sont des espèces de plus en plus rares et menacées. Ce film sera projeté vendredi 10 novembre, en présence du réalisateur, au cinéma Jacques Demy, à Divatte-sur-Loire, dans le vignoble nantais (Loire-Atlantique).
Une nature filmée dans les Alpes et les Pyrénées
Réalisé en une année sur un pari, le film a pris pour décors les massifs français des alpes et ceux des Pyrénées. Les personnages principaux sont le tétras-lyre, le grand tétras, le lagopède alpin, la perdrix bartavelle et la gélinotte des bois. Le cinéaste animalier est fasciné par ces poules de montagne depuis plus de dix ans, elles n’ont l’air de rien mais elles sont passionnantes, ce sont des bijoux d’évolution. Elles sont des symboles, des espèces phares de la montagne aux comportements incroyables
. Pour le réalisateur elles sont des indicatrices précieuses de la bonne santé de nos montagnes.
Pour nous proposer ces images rares, Baptiste Deturche a mené en amont un long travail d’apprentissage sur ces espèces. Puis, vient le temps de l’affût, dix-neuf heures pour observer la gélinotte, douze heures pour le tétras-lyre, en dormant parfois sur place.
Devant l’étonnement de certains sur ce temps infini d’attente, le cinéaste répond, moi je me demande comment vous faites pour rester douze heures devant l’écran d’un ordinateur !
Au travers ce film immersif et pédagogique, comme dans le précédent consacré au renard polaire en Scandinavie, le cinéaste veut avant tout susciter la curiosité et l’intérêt au sauvage, nous questionner sur notre rapport à la montagne. Cette nature nous offre une chance incroyable. Il faut prendre du temps pour la regarder et pour estimer cette richesse qui nous entoure.
Une immersion dans le sauvage
L’observer, mais surtout la préserver, insiste Baptiste Deturche, lorsque l’on va au dehors dans la nature, nous devons nous comporter comme si nous rendions visite à un voisin, avec respect et sans faire n’importe quoi
. Le réalisateur ne veut blâmer personne, toutefois, il souligne l’importance de ne pas casser les branches, éviter de se promener avec un chien en montagne, ne pas créer des cairns par exemple. Ces impacts invisibles peuvent avoir des conséquences sur la faune et la flore
.
Le pari est avant tout un hymne à l’incroyable diversité de nos montagnes. Le film est aussi projeté dans les cinémas de Saint-Malo-de-Guersac, Clisson, Nozay, Nort-sur-Erdre, Saint-Michel-Chef-Chef et Pornic.
Vendredi 10 novembre, 20 h 10, cinéma Jacques Demy 11, rue du stade. 5 €.
18/01/2024 La rivière, un écosystème à protéger en ciné-débat
Dans ce documentaire, le réalisateur Dominique Marchais nous emporte au fil des eaux des gaves menacées. Il sera projeté au cinéma Jacques-Demy, vendredi soir.
Le cinéma Jacques-Demy proposera son premier ciné-débat de l’année, ce vendredi 19 janvier. À l’affiche, le documentaire La rivière, de Dominique Marchais.
Pour sonner l’alerte sur la perte de biodiversité, le réalisateur s’est installé sur le bassin-versant de l’Adour (Landes), au fil des gaves, d’Oloron, de Pau et de l’Adour. Des rivières passionnantes où se concentrent des enjeux écologiques, agricoles et énergétiques. Ces gaves, les champs de maïs les assoiffent et les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière.
Des désastres de la pollution pointés du doigt
Dans son quatrième long-métrage, le cinéaste sublime les gaves tout en pointant les désastres en cours comme la pollution des eaux ou la dégradation des nappes phréatiques. Chercheurs, hydrogéologue, agriculteurs, géologue et bio géochimiste, bénévoles engagés et naturaliste s’activent à leur modeste échelle. Ils apportent leur éclairage dans un documentaire qui célèbre aussi la beauté de la nature et l’espoir de sa reconstruction.
Dans son communiqué de presse, le réalisateur conclut : « Ce film est donc aussi une adresse à cette jeunesse pro-climat : intéressez-vous au bassin-versant, aux acteurs qui sont déjà là, depuis longtemps, qui font un travail indispensable. Je parle des associations de défense de l’environnement qui œuvrent au niveau local. »
Les invités, Thierry Coignet, élu local en charge des milieux aquatiques, bassins de la Divatte et de Goulaine et Guy Bourles, vice-président du Conservatoire des espaces naturels (CEN), animeront le débat à l’issue de la projection.
Vendredi 19 janvier, à 20 h 10, au cinéma Jacques-Demy, 11, rue du Stade.

27/01/2024 Deux films proposés pour la semaine du film palestinien
Dans le cadre de la Semaine du film palestinien, le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Loire, propose la projection du film Alam de Firas Khoury, le 29 janvier, et le documentaire La Palestine de fil en aiguille, de Carol Mansour, le 2 février.
Le cinéma Jacques Demy, à Divatte-sur-Loire, propose la projection du film Alam de Firas Khoury, lundi 29 janvier et le documentaire La Palestine de fil en aiguille de Carol Mansour, vendredi 2 février.
Le documentaire, La Palestine de fil en aiguille, retrace le parcours de douze femmes, douze histoires de Palestiniennes venues de milieux très différents, artistes, avocates ou femmes au foyer. Elles parlent de leur existence avant la diaspora, de leurs souvenirs, de leurs vies et de leur identité. Les narratrices partagent la crainte permanente que disparaisse l’art ancien de la broderie. Douze femmes résistantes, déterminées et éloquentes, brodent ensemble l’histoire de leur mère patrie, de leur dépossession, et de leur foi indéfectible dans le triomphe de la justice.
« Un festival pour concevoir les réalités palestiniennes »
Le film Alam retrace, quant à lui, l’histoire de Tamer, Palestinien vivant en Israël. Il mène avec ses amis la vie d’un lycéen insouciant, jusqu’à̀l’arrivée de la belle Maysaa. Pour lui plaire, Tamer accepte de prendre part à̀ une mystérieuse opération drapeau à̀ la veille de la fête d’Indépendance israélienne, jour de deuil pour les Palestiniens.
Vingt et un cinémas de Loire-Atlantique participent à cette 7e édition, organisée par l’association départementale France Palestine solidarité. Des membres de cette dernière seront présents, pour échanger à l’issue de la projection. Ce festival permet de valoriser une culture et une production cinématographique variée et féconde, de valoriser aussi la créativité des Palestiniens d’Israël, de Palestine et de la diaspora, de donner à voir les réalités palestiniennes par les sujets des films et de comprendre l’histoire »,
soulignent les organisateurs.
Le lundi 29 janvier et le vendredi 2 février, à 20 h 10, au cinéma Jacque- Demy, 11, rue du Stade, à Divatte-sur-Loire.

La 7ème édition de la semaine du film palestinien en Loire-Atlantique, organisée par l’AFPS44 vient de s’achever . Avec plus de 2900 entrées sur 33 séances , c’est la participation la plus élevée depuis la création de l’évènement .
Nous tenons vraiment à vous remercier, vous et toute votre équipe, d’avoir, dans un contexte de censure et/ou d’auto-censure, été nos partenaires dans cette semaine dont le but est faire connaître et soutenir le peuple palestinien . Sans votre engagement, elle ne pourrait pas avoir lieu .
Alors encore une fois, MERCI .
Cordialement
Pour la commission cinéma AFPS44
09/04/2024 L’usine, le bon, la brute et le truand, un film qui « dénonce un système »
Le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Loire, en Loire-Atlantique propose, vendredi 12 avril, un ciné-débat autour du long-métrage de Marianne Lère Laffitte : L’usine, le bon, la brute et le truand.
Inscrit dans la quinzaine des salles de cinéma associatives Play Time, le cinéma Jacques Demy propose un ciné-débat autour du long-métrage de Marianne Lère Lafitte, L’usine, le bon, la brute et le truand.
L’histoire de ce film emmène le spectateur à Chapelle-Darblay où se trouve la dernière et unique usine à fabriquer du papier journal 100 % recyclé en France. Fermée depuis septembre 2019 sur décision de son propriétaire finlandais, la papeterie centenaire est désormais menacée de démantèlement.
À sa place, un site de production d’hydrogène est prévu. Alors que les deux cent dix-sept salariés ont perdu leur emploi, trois délégués du personnel, deux ouvriers syndiqués et un cadre sans étiquette, se battent pour sauver la papeterie de la fermeture. Vont-ils y parvenir ?
« Des forces de résistance multiples »
Ce n’est pas un film militant, je ne l’ai jamais conçu ainsi, mais il dénonce un système pétri de contradictions et de dureté,
écrit la réalisatrice dans son communiqué de presse. Cette situation allait totalement à contresens des discours du gouvernement au sujet de la délocalisation des entreprises et la défense des projets industriels qui conjuguent enjeux sociétaux et environnementaux. Le film montre une association inédite de forces de résistance multiples. J’ai été happée par ce combat unique, mêlant conscience écologique, lutte sociale et surtout, intelligence collective.
Vendredi 12 avril, à 20 h 10, 11, rue du Stade, cinéma Jacques Demy. Christophe Patillon, du Centre d’histoire du travail de Nantes, proposera un échange à l’issue de la projection.
17/04/2024 Apprendre à vivre avec les loups en ciné-débat à Divatte-sur-Loire
Le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Loire, dans le vignoble de Nantes, propose le troisième long-métrage sur les loups du réalisateur Jean-Michel Bertrand, « Vivre avec les loups ». Une plongée dans la vie sauvage et sur la nécessité de construire une coexistence sereine avec cette espèce. Partenaire du film, l’Association pour la protection des bêtes sauvages (Aspas) proposera un échange avec le public, à l’issue de la projection, vendredi 19 avril.
Inscrit dans la quinzaine des salles de cinéma associatives Play Time, le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Loire, dans le vignoble de Nantes, propose un ciné-débat, vendredi 19 avril, autour du long-métrage de Jean-Michel Bertrand, Vivre avec les loups.
Lire aussi : Loire-Atlantique. Un siècle après, le loup ressurgit dans le département
Après La vallée des loups en 2017 et Marche avec les loups en 2020, le réalisateur signe un troisième volet. Tournée durant un an et demi dans le massif sauvage des Écrins, cette nouvelle immersion dans la vie sauvage dévoile des images sublimes et laisse également la parole aux gens de terrain, chasseurs, éleveurs et bergers.
Comment cohabiter avec les loups
Dans ce film, Jean-Michel Bertrand offre une opportunité de discussions sur la problématique de la cohabitation et permet ainsi d’élever le débat pour désormais se préparer vivre avec leur présence.
Lire aussi : VIDÉO. On a suivi la piste du loup dans les Hautes-Alpes
Nous constatons aujourd’hui que certains territoires des Alpes sont déjà à leur maximum de capacité. Dans de nombreuses vallées, tous les territoires favorables sont occupés par des loups : c’est complet,
précise le réalisateur dans son communiqué. Le problème actuel n’est plus de se poser la question d’être pour ou contre les loups, mais la nécessité de s’adapter à leur présence. J’ai voulu souligner leur territorialité, leur capacité de contrôler le nombre des ongulés sauvages (chevreuils, sangliers, cerfs, chamois), afin de préserver cette ressource dont dépend leur survie. Une notion d’autorégulation des espèces, souvent incomprise, qu’il est important d’expliquer encore et encore. Les grands prédateurs sont un marqueur de la richesse biologique des territoires qu’ils occupent.
Partenaire du film, l’Association pour la protection des bêtes sauvages (Aspas) proposera un échange avec le public à l’issue de la projection.
Vendredi 19 avril, à 20 h 10, espace Jacques-Demy, 11, rue du Stade, à Divatte-sur-Loire.
19/04/2024 Avec Festi’Kids, un premier festival cinéma pour les jeunes à Divatte-sur-Loire
Du mercredi 24 au dimanche 28 avril, le cinéma Jacques-Demy de Divatte-sur-Loire (Loire-Atlantique) fait la part belle aux jeunes publics. Au programme de Festi’Kids, des films d’animations, SOS Fantômes… Il y en aura pour tous les goûts.
Du mercredi 24 au dimanche 28 avril, le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Loire (Loire-Atlantique), fait la part belle aux plus jeunes autour d’une programmation spécialement dédiée. Quatre jours, quatre films et huit projections seront présentés durant ce premier festival Festi’Kids.
Lire aussi : Apprendre à vivre avec les loups en ciné-débat à Divatte-sur-Loire
« L’idée de cette première édition est d’attirer un public plus jeune et faire découvrir notre cinéma de proximité, indique Jean-Michel Cornille, chargé de la communication pour le cinéma. Les projections proposées sont destinées à une large tranche d’âge, chacun pourra y trouver son compte. »
« Nous nous adaptons à ce public aux petits »
Le festival débutera le mercredi avec le film d’animation Kung-Fu Panda 4 et S.O.S. Fantômes : la menace de glace. « Ces deux films seront projetés trois fois durant le festival », ajoute Jean-Michel Cornille. Pour une première rencontre avec l’écran géant, le cinéma propose aux petits, à partir de 3 ans, le film animé Les toutes petites créatures. « Nous nous adaptons à ce public avec un horaire en matinée et une projection courte de trente-huit minutes », assure-t-il. Et pour les plus grands, une seule projection, avec le film fantastique Godzilla x Kong : le nouvel empire.
Le cinéma l’a bien compris, il faut placer le petit spectateur au même niveau que le grand pour lui donner l’envie de la salle. « Il faut des films récents qui attirent, mais pas que, l’animation qui entoure la projection a son importance, souligne Jean-Michel Cornille. Pour séduire ces jeunes cinéphiles et susciter l’envie de revenir, nous offrons une place gratuite aux jeunes qui viendront déguisés lors des séances de SOS Fantômes. » Pour parfaire le moment, le cinéma étoffe également son étal de friandises avec un stand pop-corn.
Un temps fort autour du festival de Cannes
Le cinéma annonce d’ores et déjà un nouveau temps fort à venir autour du festival de Cannes qui sera prochainement dévoilé. « Nous allons nous aussi dérouler le tapis rouge. »
Festi’Kids du 24 au 28 avril, au cinéma Jacques Demy 11, rue du Stade. Programmation www.cinema-la-chapelle-basse-mer.fr
03/05/2024 La réalisatrice de Quelques jours pas plus face au public
Dimanche, le cinéma Jacques-Demy projettera le film Quelques jours pas plus, de Julie Navarro. À l’issue de la projection, la réalisatrice échangera avec le public.
Le film raconte l’histoire du journaliste Arthur Berthier, ancien critique musical, qui est blessé en couvrant l’évacuation d’un camp de migrants à Paris. Il tombe alors amoureux de Mathilde, une responsable d’association caritative et accepte d’accueillir le jeune Afghan Daoud, pour quelques jours croit-il. Le film, adapté du roman de Marc Salbert, De l’influence du lancer de minibar sur l’engagement humanitaire, est servi entre autres par les acteurs Benjamin Biolay et Camille Cottin.
Dans un communiqué, Julie Navarro précise qu’elle a essayé de trouver le ton juste ».
Elle aimerait que la France reste une terre d’asile où des rencontres aussi improbables que celle d’Arthur et Daoud puissent encore se produire. C’est d’abord un film sur l’amitié, la famille, les familles, celles dont on hérite et celles qu’on se constitue.
Le cinéma associatif se réjouit de la venue de la réalisatrice : Nous avons eu cette opportunité quelques jours seulement avant la projection, nous l’avons saisie immédiatement.
Dimanche 5 mai, à 20 h 10, au cinéma Jacques-Demy, 11, rue du stade. Contact. www.cinema-la-chapelle-basse-mer.fr
06/05/2024 Le festival de Cannes déroule son tapis rouge jusqu’au cinéma Jacques-Demy
Pour célébrer comme il se doit le 7e art, le cinéma associatif Jacques-Demy propose une soirée dédiée au festival de Cannes, mardi 14 mai, à Divattes-sur-Loire (Loire-Atlantique). Un format inédit dans le vignoble, avec les projections de la cérémonie d’ouverture et du film de Quentin Dupieux.
Mardi 14 mai, à Divattes-sur-Loire (Loire-Atlantique), le cinéma Jacques-Demy déroule le tapis rouge pour une formule inédite. « Nous proposons la projection en direct de l’ouverture du festival de Cannes et, à suivre, le film de Quentin Dupieux », annoncent fièrement les bénévoles de l’association.
L’idée est née lors d’un échange avec le programmateur : « Il nous a fait cette proposition de film, nous avons tout de suite été emballés par le projet, raconte Pascal Brin, membre de la commission animation. Un film d’ouverture en direct, c’est une belle opportunité. » À l’écran, donc, Le deuxième acte, avec une distribution alléchante : Vincent Lindon, Léa Seydoux, Louis Garrel et Raphaël Quenard.
« Si la tenue de gala vous tente n’hésitez pas »
Pour matérialiser l’évènement, les membres de la commission ont travaillé sur la faisabilité de la projection de l’ouverture du festival avant le film. « Nos projectionnistes ont planché sur le sujet et vont rendre cela possible », ajoute Jean-Michel Cornille, un autre bénévole.
Pour Marie Billard, cela sonne comme une évidence : « Quoi de plus naturel pour un cinéma que de proposer quelque chose en résonance avec ce rendez-vous dédié au 7e art. » Et la commission s’est très vite prise au jeu. « Nous voulons créer un moment festif avec quelques codes cannois, nous avons acheté le symbolique tapis et nous allons proposer une pause autour d’un verre », annonce Arlette Benedetti.
Le cinéma invite également le public a s’emparer de cette croisette divattaise. « Ce soir-là, si vous le souhaitez, osez et venez comme si vous étiez vous aussi des stars attendues sur les marches, lance Catherine Boulinguiez. Si la tenue de gala vous tente n’hésitez pas. »
Dynamiser ses programmation
Entre ses deux festivals annuels, la nouvelle commission animation du cinéma veut dynamiser ses programmations autour de thématiques. « Nous venons de consacrer trois jours de projections autour d’une programmation pour les enfants et jeunes, ce fut un succès en termes de fréquentation », expliquent les bénévoles. Une initiative qui en appelle d’autres : « Nous allons renouveler l’expérience en proposant, par exemple, une thématique biopic sur un week-end. D’autres pistes restent à explorer. »
Le cinéma affiche une fréquentation stable et dans la moyenne nationale. « Nous n’avons pas l’ambition de faire des salles combles, l’idée est de favoriser la proximité et l’accès à la culture. Nos initiatives s’inscrivent dans cette démarche », souligne Catherine Boulinguiez.
Mardi 14 mai, dès 18 h 30. Cinéma Jacques-Demy, 11, rue du Stade, à Divatte-sur-Loire. Infos. www.cinema-la-chapelle-basse-mer.fr
13/05/2024 festival de Cannes : projection de la cérémonie d’ouverture
Le mardi 14 mai, le cinéma Jacques-Demy organise une soirée spéciale pour l’ouverture du festival de Cannes : à partir de 18 h 50, retransmission en direct de la cérémonie d’ouverture (durée : trois quarts d’heure). Gratuit pour la cérémonie d’ouverture.
À la suite de cette diffusion, les bénévoles offrent un verre et, pour ceux qui le souhaitent, ils pourront prendre une place pour voir le film d’ouverture du festival, Le dernier acte
, de Quentin Dupieux.
Les prix restent les mêmes : 5 € tarif plein, 4 € tarif réduit.
28/09/2024 Le cinéma Demy annonce ses nouveautés
Pour cette rentrée, le cinéma, porté par une équipe de soixante bénévoles, dévoile ses nouveautés : un festival, des partenariats locaux et de nouveaux équipements.
Le cinéma Jacques-Demy, soucieux d’apporter toujours plus de qualité au public, a investi cette année dans le son et l’image, avec un nouvel écran et un nouvel équipement sonore
, annonce l’équipe de bénévoles.
Avec la précieuse collaboration des bénévoles, François Thibault et Éric Macé, le site web a également fait peau neuve et devrait être accessible courant octobre. « Nous avons voulu une interface plus dynamique et plus facile d’utilisation pour le public
, indique Pascal Brin.
Un nouveau site internet et de nouveaux équipements
Sur l’écran, des nouveautés sont à venir. Nous préparons le prochain festival Demy en fête qui se déroulera du 23 octobre au 4 novembre.
La commission animation planche également sur un week-end Biopic musical. Le prochain film Aznavour pourrait s’intégrer dans ce format, mais aussi des anciens comme Bohemian Rhapsody ou Bob Marley, c’est en discussion »,
précise Arlette Benedetti.
Le cinéma mène également de nombreux partenariats locaux, en accueillant l’événement intercommunal Festi Familles vendredi et dimanche prochains, avec une séance gratuite pour les petits et un ciné-débat pour les parents »,
poursuit Nathalie Gautreau.
Dans le cadre de la Semaine bleue à destination des seniors, le cinéma Demy projettera le film Maison de retraite. Nous proposons toujours des séances dédiées tous les deux mois pour le foyer la Passerelle et la résidence le Clos du Moulin.
Les 10 000 entrées visées
L’équipe travaille également avec le cinéma du Loroux-Bottereau, étudiant « les partage de films en sortie nationale pour attirer un public pressé de voir des nouveautés ».
D’autres pistes sont également explorées. Nous pourrions proposer des thématiques communes, en alternance dans les deux cinémas »,
ajoute Sylvie Corbet.
newsletter
Concernant le bilan de fréquentations, au 31 juillet, nous comptabilisions 5 177 entrées, un léger recul par rapport à l’an passé ».
Les derniers films diffusés, comme le Comte de Monte-Cristo et Un petit truc en plus, ont fait remonter les chiffres. Nous visons les 10 000 entrées par an. C’est un chiffre que nous avions approché en 2019 »,
ambitionnent les bénévoles.
Derrière ce service culturel de proximité, il y a une grosse équipe de bénévoles dotée aujourd’hui de onze projectionnistes. Nous sommes à la recherche d’un projectionniste supplémentaire. Il suffit d’être investi, d’aimer le cinéma et l’informatique et nous nous occupons de la formation en interne »,
assure Jean-Michel Cornille.
05/10/2024 Mercredi, en ciné-débat, la vie de Bernard Lambert, paysan rebelle
Le cinéma Jacques Demy propose de voir, mercredi 9 octobre, le documentaire de Christian Rouaud, retraçant la vie de Bernard Lambert, agriculteur à Teillé, en Loire-Atlantique. Député à 27 ans, puis figure mythique des luttes paysannes dans l’Ouest au cours des années 1970, il est le fondateur du mouvement des Paysans travailleurs.
Dans son cycle de ciné-débat le cinéma Jacques Demy propose la diffusion d’un documentaire de Christian Rouaud, retraçant la vie de Bernard Lambert, agriculteur à Teillé en Loire-Atlantique. Député à 27 ans, puis figure mythique des luttes paysannes dans l’Ouest au cours des années 1970, il est le fondateur du mouvement des Paysans travailleurs.
Le documentaire Paysan et Rebelle remonte aux sources de la contestation paysanne et parcourt un demi-siècle d’évolution de l’agriculture en France. C’est aussi un portrait de groupe, car l’histoire de Bernard Lambert est racontée par ses proches, ses compagnons de lutte, sa femme Marie-Paule, ses amis de la Jeunesse agricole catholique, ses camarades du Parti socialiste unifié (PSU) ou des Paysans travailleurs »,
indique le réalisateur, Christian Rouaud.
Des inconnus ou des personnalités, tous parlent d’eux-mêmes en parlant de lui et constituent un récit à plusieurs voix, à la fois biographie singulière et fresque historique, histoire des idées et histoire des gens mêlées.
« C’était un orateur incroyable »
Claire Auguste, nièce par alliance de Bernard Lambert, l’a bien connu et se souvient de l’année 1974 : J’avais 20 ans, il avait 43 ans. Il était totalement impliqué dans la lutte syndicale. C’était un temps où il y avait beaucoup d’actions, de manifestations, des occupations de fermes entre autres. Je me souviens d’un homme fédérateur, à l’initiative des rassemblements au Larzac en 1973 et 1974 contre l’extension du camp militaire. Ce rassemblement fut un symbole de la convergence des luttes, née en 1968. Près de 100 000 personnes s’étaient rassemblées. Je me souviens aussi de son caractère, enthousiaste et généreux. C’était un orateur incroyable capable d’emporter les foules.
En 1984, Bernard Lambert devait intégrer le gouvernement de François Mitterrand au Conseil économique et social, mais il décède accidentellement cette année-là, à 53 ans.
Jean Bretonnière, maraîcher à la retraite, impliqué dans la défense des petits paysans, sera présent autour de la table du débat, avec le réalisateur Christian Rouaud.
Mercredi 9 octobre, 20 h 10, cinéma Jacques Demy, 11, rue du stade, à Divatte-sur-Loire. 5 €, réduit 4 €
22/10/2024 Quinze films à l’affiche du festival Demy en fête
Du 23 octobre au 4 novembre 2024, le cinéma de Diavette-sur-Loire déroule son 27e festival Demy en fête. Les bénévoles ont concocté une programmation renforcée et variée avec quinze films déclinés en vingt-trois séances.
« Il y en aura pour tous les goûts et tous les âges,
annoncent les organisateurs. Nous proposerons, en avant-première, un film très attendue : Louise Violet d’Éric Besnard, avec Alexandra Lamy et Grégory Gadebois. »
L’histoire est celle de l’institutrice Louise Violet qui doit imposer l’école de la République, gratuite, obligatoire et laïque, dans un village de la campagne française.
Certains films en version originale
D’autres projections seront également à l’affiche, comme Joker, de Todd Phillips, avec Joaquin Phoenix et Lady Gaga, ou encore Lee Miller, d’Ellen Kuras, avec Kate Winslet. « Ces deux films seront proposés en version française et version originale », indiquent les organisateurs.
Très attendue également, le dernier François Ozon, Quand vient l’automne, un thriller intimiste qui réunit à l’écran Hélène Vincent, Josiane Balasko et Ludivine Sagnier. Également à l’affiche, le film C’est le monde à l’envers !, de Nicolas Vanier, une comédie dystopique sur fond de crise économique et climatique.
D’autres propositions intéressantes sont au menu, comme Riverboom, une comédie documentaire de et avec Claude Baechtold, embarqué par deux reporters risque-tout dans un périple à travers l’Afghanistan en guerre. Mais aussi All we imagine as light, un film franco-indo-italo-luxembourgo-néerlandais réalisé par Payal Kapadia, qui évoque la société et le féminisme en Inde.
Jeune public et documentaires
Le festival proposera également deux films documentaires. Le premier, Forêt éternelle, de Cendrine Robelin, est une ode au vivant, une histoire de résilience, dans les paysages de la mythique forêt de Brocéliande.
Le second s’inscrit dans le mois de sensibilisation Octobre rose, en accueillant « Alexandra Husta qui présente son documentaire, Un voyage à vélo vers le grand Nord en Laponie après un cancer. La projection sera suivie d’un échange », expliquent les bénévoles.
Les enfants ne seront pas en reste, avec cinq films d’animation à l’affiche sur huit créneaux horaires. Pour parfaire ce temps fort, le cinéma ouvrira son stand pop-corn et s’égayera avec des animations pour les plus jeunes, il y aura des affiches à gagner et nous offrons un goûter aux séances de 15 h 10.
Du mercredi 23 octobre au lundi 4 novembre, cinéma Jacques-Demy, 11, rue du Stade, à Divatte-sur-Loire. www.cinema-jacques-demy.fr
23/10/2024 Tata Alex ou le vélo-voyage comme remède
Dans le cadre de la campagne de sensibilisation Octobre rose, le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Loire, invite, vendredi 25 octobre, Alexandra Husta pour un échange avec le public autour de la projection de son film, La Laponie et plus encore à vélo.
Après un cancer du sein en 2018, Alexandra Husta, alias Tata Alex, se lance un premier défi en solitaire. En 2020, sur son vélo surnommé Jeannette en hommage à sa grand-mère, elle s’élance dans un tour de France de 5 200 km durant trois mois.
En 2021, un nouveau challenge sur l’Eurovélo n° 6, de Saint-Brevin-les-Pins à la Roumanie. « C’était une façon de prouver à mon corps malmené par une chimiothérapie qu’il était encore capable de relever des défis », explique-t-elle. Elle en fera un premier film et un premier livre.
Une revanche sur le cancer
En 2022, Alexandra Husta enfourche de nouveau sa Jeannette pour rejoindre la Laponie. 181 jours de voyages, 10 450 km parcourus et dix-sept pays traversés. De ce dernier voyage, elle a fait un nouveau film qui parle de résilience, de richesse de la vie, de rencontres et de l’expérience d’une voyageuse en solo.
Un film drôle et pétillant, ponctué de défis à relever dans chaque pays. J’en ai réalisé de toutes sortes, près de 140.
Sans oublier les glaces à déguster à la moindre occasion, « une bonne soixantaine sur le périple », confie-t-elle.
Pour Tata Alex, le vélo est une métaphore de la vie, avec ses joies et ses difficultés, ses objectifs durs à atteindre, ses phases compliquées et ses moments délicieux. Il y a les côtes, puis les descentes, la pluie et le vent, le soleil et les paysages.
Pour elle, le voyage, et à vélo plus particulièrement, c’est aussi ressentir un vent de liberté, constant, être indépendante, rencontrer des tonnes de gens différents. Ma vraie revanche sur le cancer tient dans ces voyages.
Lors d’une rencontre, Alexandra Husta présentera également son second livre sur ce voyage vers la Laponie. « Pour chaque livre vendu, je reverse 1 € à la recherche pour le cancer », précise-t-elle.
Vendredi 25 octobre, à 20 h 10, à l’espace Jacques-Demy, 11, rue du Stade, à Divatte-sur-Loire. 5 €.
Projection d’un film dans le cadre d’octobre rose au cinéma Jacques Demy
Dans le cadre d’octobre rose, Alexandra Husta sera présente aujourd’hui au cinéma Jacques Demy à partir de 19 h afin de présenter le film de son voyage à vélo qu’elle a réalisé en 2022.
Suivra une séance dédicace. Après un cancer du sein en 2018, « Tata Alex » a réalisé un périple de Haute-Goulaine jusqu’en Laponie, puis d’Helsinki jusqu’en Toscane. Un total de six mois de vélo sur 10 000 km à travers 17 pays.
Le récit de son périple
Son nouveau film, rythmé par une musique entraînante, donne un aperçu de ses plus belles rencontres, ses coups de cœur et ses plus grosses galères.
Elle a également écrit un livre sur le récit de ses aventures dont le tome I s’est écoulé à plus de 1 000 exemplaires. Son tome II sur son voyage vers la Laponie est sorti en avril et s’est déjà écoulé à 400 exemplaires.
Ses récits sont auto édités et disponibles chez Coiffard, la Géothéque, Pôle Sud, Océane ou encore l’atelier du Poupoupidou à Nantes.
Pour chaque livre vendu, elle reverse 1 € à la recherche pour le cancer.
Sa conférence vise un très large public ; en effet lors de festivals de voyages à vélo elle a également participé à diverses tables rondes concernant le vélo voyage dont les thèmes étaient : les femmes et le vélo voyage ; le vélo comme thérapie ; la résilience ; le vélo pour les non-sportifs.
13/11/2024 La Fanfare du coin s’invite au cinéma
Parmi ses nombreuses propositions d’animations, le cinéma Jacques-Demy propose une semaine ciné-musique dédiée aux biopics musicaux, du mercredi 13 au lundi 18 novembre.
Le film Elvis, qui retrace la vie et l’œuvre musicale d’Elvis Presley ouvrira la session, ce mercredi. Il sera suivi, vendredi 15 novembre, du film Monsieur Aznavour, de Mehdi Idir et Grand Corps Malade. Le film En fanfare, d’Emmanuel Courcol, avec Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin sera présenté, en avant-première, samedi 16 novembre. Pour cette occasion, nous invitons la Fanfare du coin du Loroux-Bottereau pour illustrer le propos, ils se produiront avant la projection sur un temps court »,
annoncent les organisateurs, qui répondent à une condition sine qua non pour obtenir cette avant-première. C’est une belle idée qui apporte du relief au film et donne une belle opportunité de découvrir des groupes musicaux locaux.
Le cinéma projettera ensuite Gainsbourg (vie héroïque), de Joann Sfar, dimanche 17 novembre, et clôturera ce ciné-musique avec le film Bob Marly One love de Reinaldo Marcus Green, lundi 18 novembre
Du mercredi 13 au lundi 18 novembre, cinéma Jacques-Demy, 11, rue du Stade. www.cinema-jacques-demy.fr
01/02/2025 Semaine du film palestinien : le film The Teacher, lundi
Dans le cadre de la 8e édition de la Semaine du film palestinien, le cinéma Jacques-Demy projettera, en VO? lundi, le film The Teacher, de Farah Nabulsi. La projection sera accompagnée d’un débat avec un membre de l’association France Palestine Solidarité »,
précisent les bénévoles du cinéma.
L’histoire : un instituteur palestinien s’efforce de concilier son engagement risqué dans la résistance politique avec la possibilité d’une nouvelle relation avec Lisa, une bénévole, et le soutien affectif qu’il apporte à l’un de ses élèves, Adam… Ce film, du réalisateur britannico-palestinien Farah Nabulsi, a été tourné en Palestine, à Naplouse. Sorti en septembre 2023, il a reçu six récompenses.
La Semaine du film palestinien est organisée par l’Association France Palestine solidarité (AFPS 44). Pour donner à voir les réalités palestiniennes, comprendre l’histoire et valoriser une production cinématographique variée et féconde, quatorze films seront projetés dans vingt-deux salles du département.
Lundi 3 février, à 20 h 10, cinéma Jacques-Demy 11, rue du Stade.
20/03/2025 Le cinéma est en fête à l’espace Jacques-Demy
Du 26 mars au 11 avril 2025, la Quinzaine de cinéma PlayTime fête sa dixième édition avec une programmation qui célèbre les salles de cinéma, lieux de culture et de rencontre essentiels à la vitalité de nos territoires.
Trente cinémas associatifs
Cette année, trente cinémas associatifs de Loire-Atlantique ouvrent grand leurs portes pour dévoiler leurs coulisses et partager avec le public leur fonctionnement, leurs histoires et leurs engagements.
Au programme : 70 séances et presque autant d’occasions d’explorer des espaces emblématiques (les cabines de projection…) et de rencontrer ceux et celles qui les animent au quotidien.
Profitez-vous de vos avantages abonné(e)s ?
Entre hommage aux métiers du cinéma et célébration du rôle social et culturel des salles, cette édition de Playtime affirme l’importance de nos cinémas comme lieux de transmission, de partage et de mémoire collective autour… du cinéma.
Le cinéma Jacques-Demy présent à Divatte-sur-Loire participe à cette quinzaine de cinéma.
Programmation
Spectateurs d’Arnaud Desplechin, le mercredi 26 mars à 20 h 10. Nicolas Thévenin, enseignant en cinéma présentera le film et participera à un échange avec les spectateurs.
Ciné débat Goliath, Germaine et moi, en présence de la réalisatrice, le 7 avril à 20 h 10.
26/03/2025 Festival Playtime : deux films au cinéma Demy
Dans le cadre du festival Playtime, le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Loire, propose deux films qui célèbrent les salles obscures, les mercredi 26 et lundi 31 mars.
Du mercredi 26 mars au vendredi 11 avril 2025, dans le cadre du festival Playtime, auquel participent une trentaine de salles de cinéma associatives de Loire-Atlantique, le cinéma Jacques-Demy, à Divatte-sur-Loire, propose deux films qui célèbrent les salles obscures, les mercredi 26 et lundi 31 mars.
En s’associant à ce festival, le cinéma s’inscrit comme lieu de culture et de rencontre essentiels à la vitalité des territoires. Derrière ces écrans, ce sont des équipes de bénévoles passionnés qui s’investissent avec énergie pour faire vivre ces cinémas et proposer une programmation de qualité. Leur engagement est essentiel
, exprimait dans un communiqué Michel Ménard, président du Département de Loire-Atlantique, partenaire de l’événement.
Un échange avec le public
Mercredi 26 mars, le cinéma projettera le film Spectateurs !, d’Arnaud Desplechin. Qu’est-ce que c’est, aller au cinéma ? Pourquoi y allons-nous depuis plus de 100 ans ? Entre souvenirs, fiction et enquêtes, le réalisateur veut célébrer les salles de cinéma et leurs magies. Il suit pour cela le chemin du jeune Paul Dédalus, comme le roman d’apprentissage d’un spectateur. À l’issue de la projection, nous accueillerons Nicolas Thévenin, enseignant de cinéma et directeur de la revue Répliques, pour un échange avec le public »,
annoncent les bénévoles du cinéma.
Lundi 31 mars, le cinéma proposera le film Empire of Light, de Sam Mendes. L’histoire : dans les années 1980, un vieux cinéma du Sud de l’Angleterre est le théâtre d’une histoire d’amour entre Hilary et Stephen, que pourtant tout semble opposer. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe
Mercredi 26 mars et lundi 31 mars, à 20 h 10, au cinéma Jacques-Demy, 11, rue du Stade ; www.cinema-jacques-demy.fr
02/04/2025 Germaine contre Goliath, le combat d’une vie au ciné
Le cinéma Jacques-Demy invite à un ciné-débat autour du documentaire poignant et drôle, Goliath, Germaine et moi, lundi. La réalisatrice Gwladys Morinière sera présente pour un échange avec le public à l’issue de la projection.
Le film met en lumière Germaine, figure engagée de longue date. À 90 ans, elle incarne la lutte contre un projet autoroutier de 28 km qui menacerait la forêt de son village. De tous ses combats, elle cherche à insuffler son énergie militante aux jeunes générations.
De sa rencontre avec Germaine, Gwladys Morinière a tiré un film émouvant qui explore la transmission du besoin de vivre ensemble. Il y est question de combats, de luttes et de rencontres. Ce film nous plonge dans les vingt dernières années de notre histoire. À travers le parcours de Germaine, nous retrouvons notre esprit combatif pour nous impliquer pleinement dans les différents domaines de la vie publique »,
relate la réalisatrice.
Face au vieillissement de Germaine, la question de la relève se pose et le film interroge : Serons-nous là pour prendre le relais ?
Lundi 7 avril, à 20 h 10, au cinéma Jacques-Demy, 11, rue du Stade. www.cinema-jacques-demy.fr
Rencontre avec la réalisatrice de « Goliath, Germaine et moi »
Le cinéma Jacques-Demy organise le lundi 7 avril, à 20 h 10, une projection du film Goliath, Germaine et moi. Cette projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice du film, Glwadys Moriniere.
Lors des vacances de printemps, le cinéma organise trois projections de film pour le jeune public :
– le mercredi 9 avril, à 15 h 10, Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau, césar du film d’animation. Le vendredi 11 avril, à 15 h 10, La vie en gros. Le mercredi 16 et le vendredi 18 avril, à 15 h 10, Dounia, le pays blanc.